[…] Détendue, mais pas trop, la Salle 101 parle de Bande dessinée (Lupus, de Peeters) et de véritable littérature vraie (Palabres, de Urbano Moacir Espedite). Dansons sur les ruines.
« Et encore, là, c’est calme », nous précise Éric S.
[…] Détendue, mais pas trop, la Salle 101 parle de Bande dessinée (Lupus, de Peeters) et de véritable littérature vraie (Palabres, de Urbano Moacir Espedite). Dansons sur les ruines.
« Et encore, là, c’est calme », nous précise Éric S.
[…] décontracté, digne et serein, Jean-Marc Agrati est venu nous parler de son (étonnant—impressionnant—bon) livre paru chez Dystopia, L’apocalypse des homards. Et il a bien fait.
[…] pour fêter la pâtée qu’on a mis à ces enfoirés de boches, la Salle 101 donne dans la subtilité et la bande-dessinée avec le nouveau Valérian (L’armure du Jakolass, par Larcenet) et Triangle rose (par Dufranne, Vicanovic-Maza et Lerolle). Autant dire qu’ici, on sait rire.
« Je trouve qu’on exagère beaucoup », se plaint Jean-François J.
[…] Tétanisée par la crise grecque, la Salle 101 sauve la France par la littérature (enfin, Jules, surtout), avec la série des Princes Marchands de Charles Stross, deux romans jeunesse de Clavel et Cluzeau, et une grosse bande-dessinée bizarrobarrée (Le Royaume, par Ruppert et Mulot). Et ça dure depuis bientôt dix ans.
« Si tu bois du super, je te jure, t’es déchiré », nous assure Igor E.
[…] Pas gênée, la Salle 101 oublie ses batteries (ce qui abrège durablement l’émission), mais trouve quand même le temps de parler de Je reste roi d’Espagne (Carlos Salem), de l’Anthologie des poètes de l’imaginaire (Sylvain Fontaine) et de Miles Vorkosigan (Lois McMaster Bujold). Franchement, hein, franchement ?
« T’aurais vu la fête pour mes 38 ans », s’exclame Patrick I.
[…] Dédiée à la mémoire du Colonel Kadhafi™, la Salle 101 parle bande-dessinée et littérature. Avec Berazachussetts, de Leandro Avalos Blacha, Carnaval, du mystérieux Akalikoushin, sans oublier les forcément inoubliables Krostons, Par Déliège. La fin du monde, c’est demain.
« Le truc, c’est d’avoir toujours Dieu dans ton placard » explique Alfonso D.
[…] Heureuse de faire plaisir, la Salle 101 parle d’un grrrrrrand livre de vraie littérature vraie, Éloge des voyages insensés, de Vassili Golovanov. Ensuite, pour compenser, la Salle 101 parle d’un film rigolo, Hardware, puis d’un livre rigolo-sérieux, Je reste roi d’Espagne, par Carlos Salem. Va en paix, public, va en paix.
« L’atome, c’est Dieu qui nous l’offre », assène Éric B.
[…] Toujours fiable dans la performance, la Salle 101 rattrape [enfin] son retard et parle de plusieurs choses essentielles en ces temps funestes d’incertitude économique : La guerre olympique, de Pierre Pelot. Mexico Noir, anthologie de nouvelles rassemblées par Paco Ignatio Taibo II (que mille pétales de roses se déposent sur son chemin lumineux). Pour en finir avec le Cinéma, de Blutch. Il était temps, public, il était temps.
« Moi c’est Montebourg que je préfère » nous signale Mlle C.
[…] Pas encore complètement remise de la défection de son ami jean-Louis Borloo (avec qui elle a pris cher hier soir, d’ailleurs, question Ricard), la Salle 101 se rattrape comme elle peut :
Le 22 septembre, vide de toute vie, la Salle 101 parle de cinéma (avec Creeps, un film avec des images qui bougent), de bande-dessinée (avec Winschluss) et de livres illustrés (avec Paris à rebrousse-temps, de Joël Cuénot). Clique ici, public chéri.
Le 29 septembre, la Salle 101 renaît avec Alfred Abdaloff, avec La Suisse, mais aussi avec Jerry Stahl et son Anesthésie Générale, avec Harry Mullish et La découverte du ciel, sans oublier Joseph Safieddine et Olivier Bonhomme et L’homme sans rêve. Clique là, public chéri.
« C’est terrible, ce qui se passe en Grèce », s’inquiète gertrude S.
[…] Forcée de quitter précipitamment Tripoli dans un véhicule furtif — mais inconfortable — aimablement fourni par le gouvernement français, la Salle 101 a eu un peu de mal à reprendre ses activités normales, d’autant qu’elle a dû annuler quinze jours de vacances au ryad d’Anne et de Dominique, pour d’obscures raisons d’ordre géopolitique qui échapperont aux pauvres qui l’écoutent (ce qui n’étonnera personne, quand on connaît leur misère littéraire et intellectuelle). En cette neuvième saison (2011/2012), la Salle 101 n’en continuera pas moins d’élever les masses vers la lumière de la vérité, parfois avec Nicolas Miguet, parfois pas.
En conséquence, voici une petite séance de rattrapage :
Le premier septembre, la Salle 101 reprend en douceur, avec La piel que Habito (film d’Almodovar tiré de Mygale, roman de Thierry Jonquet), From Hell (bande-dessinée d’Alan Moore et d’Eddie Campbell) et Cité d’argile (bande-dessinée de Milan Hulsing). C’est ici que ça se passe.
Le huit septembre, la Salle 101 prend son envol avec Mysterium (sous-roman néanmoins plaisant de Robert Charles Wilson), La revanche des otaries (texte réjouissant de Vincent Wackenheim) et Julia & Roem (une façon dessinée de payer ses factures d’Enki Bilal). C’est là que ça se passe.
Le quinze septembre, la Salle 101 se noie dans l’alcool et balbutie plusieurs choses incohérentes autour de La guerre est déclarée (film de SF foiré), La triste histoire des frères Grossbart (roman médiévo-gothico-horreuro-rigolo de Jesse Bullington) et Le Bloc (anticipation éminemment crédible de Jérôme Leroy). C’est par-là.
« Salle 101, l’émission qui illumine ses auditeurs », clame Jacques S.