[…] pour cette dernière émission avant nos vacances cocaïnées aux Bahamas, la Salle 101 parle de l’excellent The other Hollywood, gros pavé consacré à l’histoire de la pornographie américaine. Très forts, Jules et Germaine arrivent à en placer une en parlant de L’apprentie du philosophe (James Morrow), et de bande-dessinée (le chat du kimono, Bookhunter). Le calme et la paix.
« Elastic Man, c’est un nazi », affirme Martin B.
[…] Pour cette pénultième émission de la saison 8 (2010/2011), la Salle 101 se lâche, passe du Henri Loevenbruck en riant bêtement, mais parle surtout de Cinacitta, par Tommaso Pincio, de Surface Detail, par Iain M. Banks, de Attentat à la mangue, par Mohammed Hanif, et de Bit-lit’ (mais d’la bonne, promis, ah ah ah). Allez, tous ensemble.
« La SF, c’est trop stylé », nous informe Jules I.
[…] Plus que quelques semaines avant la fin du monde, mais la Salle 101 maintient la pression et prend la France en otage. Car oui, public chéri, il arrive que la Salle 101 n’ait pas grand-chose à dire (à part Jules, bien sûr, grâce lui en soit rendue, qui assure chaque semaine comme un prince de la nuit) et le fasse savoir. Ce soir, donc, la Salle 101 parle de Fables Nautiques, de Marine Blandin, de Mr Wonderful, de Daniel Clowes, et de Henriette et le bonhomme-bobine, de Laurent Diox. Loué sois-tu chômage, car grâce à toi, non rien finalement.
« Honnêtement, pendant la guerre, on s’est bien marré », insiste Roger C.
[…] Fidèle à sa ligne éditoriale stricte [SF et rien d’autre], la Salle 101 parle de Palimpseste, de Charles Stross, de Le grand rouge, de Wouzit, et de Ainsi naissent les fantômes, de Lisa Tuttle. Autant dire que ça va mieux.
« Ah ah ah, comment je les emmerde, les pauvres, moi » se moque Patrick I.
[…] Public chéri, pas la peine de venir assister à l’enregistrement de l’émission le 31 mai et le 7 juin, tu trouveras porte close. Reprise des enregistrements dans les conditions normales le 14 juin. Même heure. Même endroit. Vas en paix, public chéri.
[…] Parée pour la candidature de Jean-Louis Borloo aux sénatoriales 2031, la Salle 101 retrouve la SF — oui, public chéri, tu as bien lu — la Salle 101 retrouve la SF. Au menu sidéral, ce soir, Destination ténèbres et Le Pouvoir, de Frank M. Robinson. Sans oublier Léo Henry et son Rouge gueule de bois. Plaisir & Humilité.
« Villejuif, faut sortir des clichés, hein, c’est plutôt sympa, comme ville » nous signale Michel B.
[…] pour fêter la promotion de Dominique S-K, la Salle 101 oublie sa qualité sonore déplorable et donne tout ce soir en parlant de plusieurs romans délicats. Glyphe, de Percival Everett. Belle, de Robin McKinley. Rêve de Gloire, de Roland Wagner. On est bien, là.
« Tu vois, là, j’ai peur de rien », affirme kyoko Takahashi.
[…] Toujours prompte à défendre le rayonnement de la France dans le monde ou chez Jérôme Noirez, la Salle 101 s’envole dans la joie et parle de tout un tas de trucs fous : La brève et merveilleuse vie d’Oscar Wao, de Juno Diaz. Lame de corsaire, de Nicolas Cluzeau. L’homme qui marchait sur la lune, de Howard McCord. Vive la République, vive l’Europe, vive non rien finalement.
« Je suis vieille, je vais crever, et je t’emmerde », nous signale Brigitte F.
[…] Très en verve, la Salle 101 parle de bande-dessinée (Jeanine, de Matthias Picard et Abstraction 1941-1968, de Jochen Gerner), de roman russe (2017, de Olga Slavnikova) et du très bon Cyclones, nouvelle graphique de Karim Berrouka illustrée par Bruno Leray. La France va mieux.
« Moi, 2012, j’y crois », nous confie Jeanne L.
[…] Célébrant en avance le double baiser de Benoît XVI accordé à la momie de Jean-Paul II sur le balcon de la Place Saint-Pierre, La Salle 101 parle de l’Amérique Latine avec Balles d’argent, excellent roman d’Elmer Mendoza, avec Plop !, excellent roman de Rafael Pinedo, et avec Le jaguar sur le toit, roman raté de François Arango. Va en paix, public.
« Tu vois, moi, pour me détendre, je tue des gens », nous annonce Claude G.
