[…] Heureuse d’égorger les pauvres pour leur bien, la Salle 101 s’envole vers les hautes sphères de l’infini en parlant de choses tout à fait folles, comme Haïti Noir, recueil de nouvelles expressément drôles, Tes yeux dans une ville grise, de Martin Mucha, sans oublier Ultimo Elvis, d’Armando Bo. Grâce à la Salle 101, la France n’a plus de peau d’orange.
« La Salle 101, ça donne faim », nous signale Lise A.
[…] Folle de joie, enivrée par le doux parfum de la guerre humanitaire et de l’éviscération amicale, la Salle 101 donne le meilleur d’elle-même en évoquant plusieurs choses d’importance : une exposition intitulée Rêve de Monuments sur Paris, une bande-dessinée intelligemment nommée Fuze et Pluck de Ted Stearn, et d’autres délires graphiques sobres et élégants, Rouge Tagada, de Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini, et Le Vaillant petit Tambour Major, de Boll. Si avec ça, tu ne te régales pas les yeux, c’est que tu fais ton Gilbert Montagné, public, alors cesse, je te prie, cesse.
« J’avoue que je ne sais plus trop », avoue Gérard K.
[…] La Salle 101 célèbre la nouvelle année en parlant de différentes choses susceptibles d’élever l’âme des pauvres. Tout seul, de Chabouté. Le Moineau de dieu, de Mary Doria Russell. Chroniques de Jérusalem et The Fixer, respectivement de Guy Delisle et Joe Sacco. Alors hein, hein ?
« La situation en Afrique m’a toujours beaucoup préoccupé », nous signale Jean-François B.
[…] Non, public, tu ne rêves pas, la Salle 101 honore son contrat moral avec toi en ne te souhaitant pas une bonne année 2013, mais en t’offrant quelque chose de plus substantiel, de plus nourrissant, de plus honnête, de plus sensuel, à savoir trois, oui, tu as bien lu, trois émissions placées sous le signe de l’élégance morale et du bon goût.
Dans l’émission du jeudi 6 décembre 2012, la Salle 101 parle de Anima, de Wajdi mouawad, de Exam de Stuart Hazeldine, sans omettre l’interview des artisans de la revue en ligne Angle Mort.
Dans l’émission du jeudi 13 décembre 2012, la Salle 101 parle de Blade Runner, roman méconnu d’un jeune débutant, Philip K. Dick, de L’âge Atomique, film de Héléna Klotz, et d’Un printemps à Tchernobyl, d’Emmanuel Lepage.
Dans l’émission du jeudi 20 décembre 2012, la Salle 101 te parle de Russel Banks et de son dernier roman, Lointain souvenir de la peau, de Stanley Elkin et de son chouette Au commencement était la fin, de Lutz Bassman et de son Danse avec Nathan Golshem.
Alors franchement, s’il te plaît, hein, d’autant qu’après, la Salle 101 se tire en Suisse et ne revient que le mardi 8 janvier 2013, pour une diffusion le jeudi 10 janvier 2013. Donc, bon.
« Incroyable comme on se fait chier à Etretat », constate Jean-Paul H.
[…] Allez, tu nous l’as souvent demandé, public, alors voilà, pour toi, rien que pour toi, la Salle 101 fait un effort.
« T’es sûr que c’était nécessaire ? » se demande René-Marc D.
[…] Ulcérée pas les viles attaques de la gauche contre la noble UMP™, la Salle 101 résiste en proposant à ses auditrices & auditeurs une spéciale cinéma. Avec Le Blob, improbable film des années 80, Detachment, improbable film des années 2010 et Looper, improbable film tout court. Le cinéma rend malade.
« Moi, depuis que je prends du Lexomil, ça va mieux », nous annonce René-Marc D.
[…] Auditrices, Auditeurs, Françaises, Français, Arméniens, Arméniennes, la Salle 101 fête ses dix ans le samedi 8 décembre, je répète, LA SALLE 101 FÊTE SES DIX ANS LE SAMEDI 8 DÉCEMBRE 2012 au bar La Piscine, 5 place Hébert, dans le 18ème arrondissement de Paris, au Métro Max Dormoy. Venez nombreuses, venez nombreux, ça commence à 20hrs précises, il y aura des discours, un open bar, Jules Abdaloff torse nu, des livres conseillés, des cacahuètes, un photomaton géant et toutes sortes de surprises aussi folles que sensuelles. Une célébration qui coïncide justement avec les 20 ans de Fréquences Paris Plurielle, voilà qui tombe bien.
« Moi, je rate ça pour rien au monde« , nous signale Bernard W.
[…] Toujours prête à exercer son droit de conscience, la Salle 101 évoque différentes choses de nature à élever l’esprit des masses abruties par le travail, la télévision et les luttes intestines de l’UMP™. De fait, la Salle 101 n’hésite pas à parler de l’excellent William Kotzwinkle et de son formidable Fan Man. Mais comme la Salle 101 n’a peur de rien, elle parle aussi du très exceptionnel Enig Marcheur, de Russell Hoban. Et comme la Salle 101 a le temps, cette semaine, elle parle aussi du trop méconnu roman de Nick DiChario, La vie secrète et remarquable de Tink Pudah. Courage, François.
« Finalement, la politique française, c’est simple », déclare Jean-Michel P.
[…] À quelques jours de l’élection du nouveau patron de l’UMP, la Salle 101 prend clairement partie et chante, oui, chante, tu as bien lu, chante les louanges de plein de trucs : Noir sur Blanc, de Ketty Steward (avec photographies de Bertrand Robion). Vortex, de Robert-Charles Wilson. La SF, c’est la vie.
« Je la sens bien, cette présidence », nous avertit François F.
