[…] Ravagée par le décalage horaire et le retard, la Salle 101 parle de Zendegi (Greg Egan), de Margin Call (J.C. Chandor), de Rahan et de Spirou & Fantasio. Il est temps, public, il est temps.
« Et là, soudain, rien », se lamente Charlton Heston.
[…] Ravagée par le décalage horaire et le retard, la Salle 101 parle de Zendegi (Greg Egan), de Margin Call (J.C. Chandor), de Rahan et de Spirou & Fantasio. Il est temps, public, il est temps.
« Et là, soudain, rien », se lamente Charlton Heston.
[…] galvanisée par les propos frais et joyeux de Jean-François Coppé, la Salle 101 se lâche et danse dans la joie en parlant de plusieurs trucs dingues. Germaine Abdaloff nous fait une rubrique « les copains ont publié ce mois-ci », Jules Abdaloff nous parle d’une BD finnoise, Ovni à Lahti de Marko Turunen, Alice Abdaloff parle de l’excellent Craig Johnson, et Raoul Abdaloff loue le Voyage imaginaire, de Leo Cassil. Que du bon, tu vois bien, public, que du bon.
« L’Ukraine manque de charme », pleure le jeune Timur Oulichenko.
[…] Écoeurée par la ruine de la France organisée par la chienlit au pouvoir, la Salle 101 revient aux fondamentaux avec Philip K. Dick, le martyr onirique (Aurélien Lémant), Barbara (film allemand, hop) et Féroces infirmes retour des pays chauds (Tom Robbins). Franchement, hein, franchement.
« La politique, c’est amusant, mais ça va cinq minutes », soutient Nadine M.
[…] Épouvantée par la victoire du complot judéo-maçonnique ourdi par les Sages de Sion qui ont réussi à s’emparer du pouvoir en France en plaçant leur marionnette socialo-communiste à l’Élysée, la Salle 101 résiste en parlant de plusieurs choses de nature à plaire aux yeux. Blexbolex, avec Crime-Chien et Hors-Zone, Shame et Avengers pour le cinéma, et même Habibi, par Craig Thompson. Autant dire que.
« Le LSD, c’est un pont vers quelque chose d’autre, tu vois », prétend Didier A.
[…] Grâce à la Gentillesse de Patrice de Maistre, la Salle 101 s’affranchit de l’angélisme post-stituationniste en parlant de tout un tas de trucs, dont Dehli Noir, recueil de nouvelles policières paru chez Asphalte, Les Amateurs, de Brecht Evens, et Perv, une histoire d’amour, de l’excellent Jerry Stahl. La drogue, c’est bon.
« On dirait ce qu’on voudra, mais Pinochet, quand même, Pinochet, hein », prétend Alfred A.
[…] Ravie à l’idée de choisir entre Marine Le Pen et Marion Le Pen aux présidentielles de 2017, la Salle 101 renoue avec ses origines proto-chrétiennes et parle de plusieurs choses fort intéressantes, comme par exemple Beauté, de Kerascoët et Hubert, Socialiste Holocauste, de Pipocolor, DoggyBags, deux recueils de vrais-faux comics ricains mais français parus chez Ankama, et même Butcher Bird, chef-d’oeuvre démoniaco-trash de Richard Kadrey. Gloire à Satan.
« Je ne sais pas ce qui s’est passé, j’allais vers l’isoloir, et là, le trou » déclare Jean-René M. avant de se pendre.
[…] Enfin débarrassée de tout angélisme de gauche, la Salle 101 assume sa droite et parle d’un documentaire palestinien pour le moins suffoquant, 5 broken cameras, avant de discuter longuement de l’excellent roman de David Calvo, Elliot du néant. Eh oui, qu’est-ce que tu crois, public, non mais franchement, qu’est-ce que tu crois ?
« Là, honnêtement, ça va pas, je suis en contre-jour », se plaint Raoul A. en apercevant une photo d’Alex A.
[…] Foudroyée par la résurgence du communisme en France, la Salle 101 résiste vaillamment et parle de tout un tas de trucs fous : Fukushima, dans la zone interdite, de William Vollmann. Bellflower, un film qu’il est indépendant, et La fille automate, de Paolo Bacigalupi. Autant dire que bon.
« Putain, faut vraiment que je range », se lamente Patrick I.
[…] Hyper motivée par la remontée de Nicolas Sarkozy dans les sondages, un vrai président pour une France vraie, La Salle 101 s’envole en… en envolées lyriques, justement… et parle de plusieurs choses fondamentales : Karoo, de Steve Tesich, Au nord du monde, de Marcel Theroux et Armageddon rag, de George R.R. Martin. Eh oui.
« L’édition française, c’est un ramassis de crevards », gémit Olivier P. devant sa 19ème lettre de refus.
[…] Grâce aux sommes généreusement fournies par le Front Ouvrier Armé pour le Communisme, la Salle 101 est en mesure de parler d’un chouette livre, L’histoire de France pour ceux qui n’aiment pas ça, par Catherine Dufour. Et comme Mme Bettencourt n’est pas en reste, la Salle 101 parle aussi d’un classique retraduit, Le maître du haut-château, par Philip K. Dick. Fou, non ?
« Ce qui est bien, à Tchernobyl, c’est l’ambiance », nous assure Sergeï L.