[…] Très orientée self-defense, la Salle 101 parle de L’anamnèse de Lady Star de L.L Kloetzer, avant d’enchaîner avec Hellraiser de Clive Barker. Sois content.
« Attends, attends, je voulais te dire un truc… » s’interroge Jean-Maurice D.
[…] Très orientée self-defense, la Salle 101 parle de L’anamnèse de Lady Star de L.L Kloetzer, avant d’enchaîner avec Hellraiser de Clive Barker. Sois content.
« Attends, attends, je voulais te dire un truc… » s’interroge Jean-Maurice D.
[…] Grâce à la bienveillance de Silvio Berlusconi, des usines de Ravenne, des bouchers et des fumeurs de crack de la Via San Vitale de Bologne, la Salle 101 est heureuse de t’offrir non pas une, non pas deux, non pas trois, mais, oui, public, oui, tu ne rêves pas, quatre, oui, quatre, tu as bien lu, quatre émissions d’un coup. Alors, tu fais moins ton malin, là, hein ?
Dans l’émission du jeudi 4 avril 2013, la Salle 101 parle de chose absolument indispensables, comme The place beyond the pines (un film) et Cloud Atlas (un film, mais surtout un livre de David Mitchell).
Dans l’émission du jeudi 11 avril 2013, la Salle 101 s’envole dans des contrées où ne règne aucune déviance, comme Sandman Slim (roman de Richard Kadrey), Hollywood Babylone (machin de Kenneth Anger), La vitesse de l’obscurité (roman de Elizabeth Moon) et Les soldats de la mer (recueil de Yves et Ada Rémy).
Dans l’émission du jeudi 18 avril 2013, la Salle 101 minaude avec L’homme qui aimait les chiens (roman de Leonardo Padura), Stephen Baxter (plein de trucs, dont La trilogie de la Nasa) et Le dernier loup-garou, de Glen Duncan.
Dans l’émission du jeudi 25 avril 2013, la Salle 101 se donne à fond avec Clip, (film de Maja Milos), Les montagnes hallucinées (recueil re-traduit de H.P. Lovecraft) et Le nazi et le barbier (roman de Edgard Hilsenrath).
« Mickey l’ange, il était pédé, hein ? » demande Christine B.
[…] Pétrifiée par le malaise de Christine Boutin, la Salle 101 menace la France de l’ire de Dieu en parlant de plusieurs livres fort intéressants dans leur rapport au réel, tu vois. Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ?, de Karim Berrouka. Désert américain, de Percival Everett. Les fleurs du karma, de Tommaso Pincio. Que la douce lumière du seigneur effleure ta rétine, public chéri.
« Ouais, mais ce qu’il nous faudrait, ça serait un peu plus de sexe et de violence« , se plaint Jean-François C.
[…] Célébrant à sa façon l’éclosion des bourgeons et la famine à Chypre, la Salle 101 interviewe Sébastien Doubinsky pendant cinquante-neuf minutes de joie. L’occasion de te pencher plus avant sur cet auteur dont les Éditions Joëlle Losfeld (entre autres) publient des tas de trucs fous. Qu’attends-tu, public, qu’attends-tu ?
[…] Foudroyée par la récente élection d’un pape amateur de vol plané au-dessus du Rio de la Plata, la Salle 101 parle sexe et drogue avec Springbreakers et révolution syrienne avec Presqu’île arabe, de Salwa Al Neimi. Toi aussi, public, sonne l’angélus avec nous, même si on n’est pas censé accentuer les termes latins.
« les conseils des ministres, c’est un peu comme une drogue », nous signale Valérie P.
[…] Apitoyée par la déviance d’un certain Bertrand Bonnet qui sera heureusement effacé des livres d’histoire, la Salle 101 persiste et signe en parlant de plusieurs choses qui méritent le détour. La porte du paradis, film marxiste de Michael Cimino. La cité des oiseaux, roman marxiste d’Adam Novy. Le mercenaire de Mack Reynolds et La tour des damnés, de Brian Aldiss. Nous sommes obligés de revenir en politique.
« Si seulement j’arrivais à me souvenir… c’est qui, Gérard Abdaloff ? » s’inquiète Caroline D.
[…] pour pallier à l’absence de la semaine dernière (oui, une émission entièrement originale a été diffusée le jeudi 21 février, non, elle ne sera pas disponible en téléchargement, fallait allumer le poste de radio, les enfants), la Salle 101 se coupe les cheveux en quatre, public, pour t’offrir du cinéma serbe (la Parade) et une double dose de Léo Henry (Le diable est au piano et Tadjélé – co-écrit avec Mucchielli, Kloetzer et Perger). Hurlements en faveur de Sade.
« Honnêtement, sans le nucléaire, on l’a dans le cul », nous confirme Pierre P.
[…] Écoeurée par la lente décadence de la France Éternelle, la Salle 101 se lève et résiste à la chienlit maçonnique en te proposant non pas une, mais deux émissions pour le prix d’une — c’est à dire rien —, avec une joie câline et un dévouement qui, nous le savons, t’ira droit au coeur, public chéri. Dans l’émission du jeudi 7 février 2013, la Salle 101 te donne, oui, te donne quatre interviews d’auteurs entrecoupées d’intermèdes musicaux du meilleur goût conçus pour soutenir Silvio Berlusconi. Il y a du Jérôme Noirez, de la Justine Niogret, de l’Angle Mort et du Yvan Bidiville dedans, sache-le. Dans l’émission du jeudi 14 février 2013, la Salle 101 te régale avec Jeff Noon et son merveilleux Descendre en Marche, mais ne s’arrête pas là. Elle te récompense aussi en disant du mal de la méprisable série Les Revenants, puis régale ton côté geek pauvre avec une série animée gratuite dispo sur le net autour du célébrissime manga Ghost in the shell.
« Non, finalement, rien », soupire Sean C.
[…] Multipliée comme les pains et les poissons, la Salle 101 marche sur les eaux et n’hésite pas à dire du bien de tout un tas de choses parfaitement estimables, comme Flatland, d’Edwin Abbott, Washita, jolie BD indienne sans colons de Gauthier, Labourot et Lerolle, ou Shibumi, emballant roman mystérieux de Trevanian. Par contre, dans un élan de joie mauvaise, la Salle 101 conchie la critique cinématographique française et dit toute la vérité sur The Master, navet gélatineux même pas drôle de Paul Machin Anderson. Alors, tu vois, quoi.
« Moi, le fandom, j’aime bien« , persiste Jean-Roger M.
[…] Heureuse d’égorger les pauvres pour leur bien, la Salle 101 s’envole vers les hautes sphères de l’infini en parlant de choses tout à fait folles, comme Haïti Noir, recueil de nouvelles expressément drôles, Tes yeux dans une ville grise, de Martin Mucha, sans oublier Ultimo Elvis, d’Armando Bo. Grâce à la Salle 101, la France n’a plus de peau d’orange.
« La Salle 101, ça donne faim », nous signale Lise A.